Le Service de l’Adoption Internationale (SAI) a reçu, les 23 et 24 novembre 2009 une délégation malgache conduite par M. Adolphe PILAZA, Directeur de la Protection de la Famille et de l’Enfance et Coordonnateur de l’autorité centrale pour l’Adoption.
Cette rencontre intervenait à l’issue d’une semaine consacrée à un séminaire de formation au COPES intitulé ”Les adoptions tardives : aspects actuels, juridiques, psychologiques et cliniques”, auquel la délégation avait pu participer, grâce au fonds de coopération du Service de l’Adoption Internationale.
Les trois représentants de l’autorité centrale malgache ont présenté la réforme de l’adoption internationale entreprise à Madagascar, ainsi que de premières statistiques. Ils ont pu prendre connaissance de la réforme en cours en France, rencontrer et dialoguer avec les principaux acteurs de l’adoption internationale en France, tant institutionnels qu’issus de la société civile (AFA, OAA, associations) ainsi qu’avec des familles adoptantes et leurs enfants d’origine malgache.
La délégation malgache devait se rendre les 25 et 26 novembre en Belgique, à l’invitation de l’autorité centrale francophone wallonne, puis à Nantes, le 27 novembre, à l’invitation du Conseil Général de Loire-Atlantique.
]]>http://www.lexpressmada.com/display.php?p=display&id=29040
Finie l’adoption clandestine. Madagascar a ratifié la convention de La Haye en 2004 et tous les dossiers d’adoption doivent être traités par voie diplomatique. Ainsi, un couple français est sorti abasourdi d’un centre d’accueil de la capitale hier, en apprenant qu’ils doivent s’adresser dorénavant à l’autorité centrale chargée des dossiers d’adoption.
« Nous avons été informés que nous n’avons plus le droit de choisir l’enfant à adopter et la responsabilité du centre se limite à proposer l’enfant adoptable », explique la femme qui ignore jusqu’à hier les nouvelles mesures d’adoption internationale de Madagascar.
Afflux des demandes
« Toutes les procédures sont officialisées depuis la création de l’organisme agréé pour adoption à l’étranger jusqu’aux premiers contacts de l’enfant avec ses éventuels parents adoptifs », explique Adolphe Pilaza, directeur de la protection de la famille et de l’enfance au ministère de la Population.
Il souligne qu’en tant que pays signataire, Madagascar doit appliquer les textes.
« Il y est stipulé que les parents adoptifs vivant à l’étranger doivent payer 800 euros contre Ar 200 000 pour les parents résidant dans la Grande île », ajoute le directeur.
Ces nouvelles mesures prennent en compte l’intérêt de l’enfant. « La question n’est plus de choisir des parents pour un enfant mais l’inverse afin de prioriser ses droits », laisse entendre Faranirina Raherimalala Andriamampianina, chef du service de l’adoption.
« La nouvelle procédure d’adoption a pu tamiser le marché noir des enfants vers l’étranger, une pratique qui a terni l’image de la protection de l’enfance à Madagascar », précise la responsable d’un centre d’accueil, spécialisée dans l’adoption.
Mais bien que la démarche puisse durer jusqu’à deux ans, elle ne décourage pas les parents adoptifs. 210 dossiers d’adoption, dont 32 par des parents malgaches, sont actuellement étudiés par le service et 13 sont en phase de finalisation.
Selon les responsables, Madagascar demeure un pays très prisé par les parents adoptifs étrangers.
Fanja Saholiarisoa
]]>L’Autorité Centrale Malgache (A.C.M.) a informé l’AFA qu’elle ne souhaitait pas, pour le moment, recevoir de nouvelles candidatures à l’adoption.
http://www.agence-adoption.fr/home/spip.php?article300
En effet, un grand nombre de dossiers (AFA, OAA et organismes d’autres pays d’accueil) sont actuellement en attente pour un nombre encore restreint d’enfants adoptables et l’A.C.M. dispose de moyens matériels et humains limités pour traiter les dossiers reçus.
Dès que l’envoi de nouveaux dossiers pourra reprendre, l’AFA en sera informée par l’Autorité Centrale Malgache.
A titre dérogatoire, les demandes d’adoption intrafamiliale continueront d’être acceptées.
Malgré cette suspension des envois de nouveaux dossiers, la liste de demandes en attente peut continuer à évoluer, en fonction du désistement de quelques candidats.
Concernant les apparentements, à ce jour,
4 propositions d’enfant ont été reçues à l’AFA.
5 adoptions intrafamiliales sont en cours de finalisation.
Rappel :
Les apparentements sont organisés par l’Autorité Centrale Malgache non pas en traitant les dossiers des candidats dans leur ordre d’arrivée mais en privilégiant la recherche de la famille la mieux adaptée au profil d’un enfant en attente d’adoption.
Nouvelle alerte sur l’adoption. Après une première phase de réformes des
procédures françaises de l’adoption, celle-ci se trouve menacée. Cette
menace rend nécessaire une accélération de cette réforme.
Un peu plus d’un an après la remise d’un rapport commandé par le Président
de la république, un certain nombre d’actions avaient été engagées sur les
deux fronts qui constituent ce dossier sensible : celui de l’adoption
nationale, qu’il s’agit de rouvrir, et celui de l’adoption internationale,
qu’il s’agit de mieux maîtriser.
Dans quelques mois il sera possible d’avoir une estimation des résultats des
actions entreprises. Or tout laisse penser que ces résultats seront négatifs
: nous devrions subir en France en 2009 une nouvelle baisse de l’adoption
après celle très forte enregistrée en 2007 et un léger redressement en 2008.
Bien sûr, il n’est pas sain d’avoir dans ce domaine une vision quantitative.
Promettre dans ce domaine c’est, comme cela s’était produit il y a quelques
années, induire en erreur et susciter de faux espoirs.
Néanmoins, l’approche quantitative sert de point de repère dans un domaine
où il faut aussi parler, entre pays adoptants, de compétition. Même si cette
notion en ce domaine est absurde.
Que s’est-il passé en France après l’impulsion donnée par le Président de la
république?
La mise en chantier par Nadine Morano, Secrétaire d’état à la famille, d’un
projet de loi destiné à rouvrir l’adoption nationale qui jusqu’à présent est
extrêmement contrainte par la loi comme par l’application qui en est faite
(elle concerne 800 enfants chaque année sur un total d’un peu moins de 4000
enfants adoptés).. Le texte de Nadine Morano a été retardé, mais devrait être
présenté à l’automne dans un contexte que l’on peut espérer consensuel.
S’agissant de l’adoption internationale, les recommandations du rapport ont
commencé à être appliquées : restauration d’une Autorité centrale, nouvelle
impulsion pour l’agence française pour l’adoption, création d’un fonds de
coopération (doté de 3 millions d’euros).
A ces initiatives, Rama Yade, alors Secrétaire d’état auprès du ministre des
affaires étrangères, avait ajouté une initiative heureuse : la constitution
à titre expérimentale d’un réseau de volontaires dépêchés sur le terrain
pour faire le lien sur place entre les orphelinats, les autorités locales,
les services consulaires et les futurs adoptants. A ce jour, huit jeunes
femmes sont en mission et leur travail devrait pouvoir porter ses fruits.
C’est là que les choses commencent à se gripper et que l’adoption, si
personne n’y prend garde, pourrait devenir une victime collatérale du
remaniement gouvernemental. Beaucoup en effet repose sur la volonté
politique de celui ou celle qui, au gouvernement, est en charge du dossier.
Rama Yade partie, qui plus est sur ce sujet en désaccord avec son ministre
de tutelle, il y a fort à craindre que l’ébauche du dispositif mis en place
ne se défasse bien plus rapidement qu’il n’avait fallu de temps pour le
constituer.
Pour éviter ce fâcheux retour en arrière et de désespérer encore un peu plus
les enfants qui pourraient être adoptés d’un côté, et celles et ceux qui
souhaitent les adopter de l’autre, il serait urgent de donner une nouvelle
impulsion.
Celle-ci devrait reprendre l’axe central du rapport qui était, s’agissant de
l’adoption internationale, de privilégier l’aide que la France peut apporter
pour mettre sur pieds, dans les pays concernés, de véritables politiques de
protection de l’enfance et plus précisément de politique de protection des
orphelins.
La logique des institutions internationales pousse en effet à privilégier
cette loi alors que, jusqu’à présent, les dispositifs français se sont
focalisés sur l’adoption.
Or il faut comprendre que celle-ci sera d’autant plus facilitée qu’elle s’insèrera
dans un dispositif de protection de l’enfance auquel la France aura
contribué.
Il faudrait donc que de nouvelles directives soient données dans ce sens
pour à la fois conforter ce qui a été fait, convaincre nos services
diplomatiques de coopérer, alors que certains sont tentés de passer à autre
chose, prolonger le dispositif des volontaires en les impliquant dans ces
politiques de protection de l’enfant, mobiliser des fonds qui ont été prévus
mais qui ne sont pas utilisés, et faire appel aux mécénats comme aux
innombrables bonnes volontés qui se manifestent chaque jour.
Comme toujours en France, il faudrait donc que soit réaffirmée une volonté
politique. Et que, pour que celle-ci s’incarne, il faudrait calquer le
dispositif public sur celui par exemple qui a été mis en place autour de
Martin Hirsch sur les sujets de la pauvreté et de la jeunesse, à savoir une
mission dégagée des contraintes et des lourdeurs de l’action habituelle des
pouvoirs publics.
Faute de quoi, on risque de constater, deux ans après la commande d’un
rapport sur le sujet, que la situation s’est de nouveau dégradée.
http://www.youphil.com:80/fr/article/0661-il-faut-relancer-l-adoption?ypcli=ano
Rencontre au SAI avec l’AFA et les OAA intervenant à Madagascar
Une réunion a eu lieu au service de l’adoption internationale le 25 juin 2009, avec l’Agence Française de l’adoption et les OAA intervenant à Madagascar. Cette réunion a permis de faire le point sur les difficultés rencontrées par les différents opérateurs depuis la mise en oeuvre de la Convention de La Haye du 29 mai 1993 par les autorités malgaches, notamment, la question du visa de 90 jours accordé aux familles adoptantes qui se rendent a Madagascar en fin de procédure.
Entretien au SAI avec Mme Rakotomalala
L’Ambassadeur chargé de l’adoption internationale a reçu Mme Rakotomalala, ancienne coordinatrice de l’autorité centrale malgache, au lendemain du séminaire francophone de l’adoption internationale organisé à La Haye par le Bureau permanent de la Commission internationale de droit privé, et auquel la France et Madagascar ont participé.
Désormais directrice des Partenariats au sein du ministère de la Population et des Affaires sociales, Mme Rakotomalala a confirmé qu’elle resterait attentive à l’adoption internationale et à la structure qu’elle avait mise en place. Un nouveau coordonnateur, M. Pilaza, a pris ses fonctions.
Des projets de coopération en matière de formation et d’appui logistique vont être mis en oeuvre dans le courant du second semestre 2009. L’Ambassadeur chargé de l’adoption internationale prévoit de se rendre à Madagascar en octobre, afin de rencontrer la nouvelle Ministre de la Population et des Affaires sociales, le nouveau coordonnateur de l’autorité centrale, de visiter des centres d’accueil des enfants et d’examiner les questions de coopération entre Madagascar et la France en matière d’adoption internationale.
À sa naissance, au Mans, sa mère ne voulait pas la garder. C’était, disait-elle, une enfant du viol. La justice a fini par démonter ce mensonge. Le père était Julien Charnolé, l’ex-compagnon de la mère. Il ne l’a appris, éberlué, que seize mois après la naissance, lorsqu’un juge d’instruction lui a montré les tests ADN.
Depuis, il se bat pour récupérer l’enfant (OF du 23 mai). Le jugement d’hier coupe tout espoir. Même celui de pouvoir découvrir, enfin, cette petite fille. L’ingénieur de 28 ans est désespéré, révolté : « Quelle faute un père peut-il avoir commis pour subir ça ? »
L’intérêt de l’enfant ?
Aucune. Simplement, l’article 352 du Code civil donne la priorité aux familles adoptantes. La loi protège ainsi les enfants de la versatilité des géniteurs, un coup je t’abandonne, un coup je te reprends… Mais le code n’avait pas prévu le cas Charnolé.
Et la petite ? Que pensera-t-elle en apprenant la vérité, à 18 ans, comme le prévoit la loi ? « Elle la saura bien avant, tempère Me Lemaignan. On n’est plus au XIXesiècle ! Elle sait déjà qu’elle est adoptée. Mais l’intérêt d’une enfant de 3 ans n’est pas d’être séparée de sa famille. Un pédopsychiatre est intervenu dans ce sens au tribunal. »
« Alors pourquoi cette adoption plénière, en bloc, se désole Julien Charnolé. Une adoption simple aurait permis de composer… » Apparemment, pour la partie adverse, ces perches tendues sont arrivées trop tard.
Le tribunal n’aurait-il pu, malgré tout, chercher une solution d’apaisement ? « Vous êtes idéaliste, répond l’avocat des parents adoptifs. Comment faire un jugement de Salomon qui coupe en deux une enfant de 3 ans ? La solution viendra avec le temps. » En attendant, Julien Charnolé va faire appel.
Ceux qui ont participé au congrès le recevront par voie postale.
Pour les autres, il est possible de le commander .
Plus de 170 personnes s’y sont rassemblées, venues de la France entière, pour parler de leurs joies et de leurs découvertes de parents adoptifs.
Les postulants ont pu découvrir les dernières avancées du processus d’adoption à Madagascar, remis en route il y a quelques mois et finalement peu perturbées par les événements qui viennent d’affecter l’Ile Rouge.
Gildas Guillet, président de l’association créée en 1999 par trois nantaises, Hélène Mahéo, Jacqueline Pied-Cadio et Anne Torzec, s’est félicité du « rôle croissant accordé aux associations de parents par les autorités françaises, en pleine réflexion sur les modalités de l’adoption locale et internationale ».
Les adhérents de l’AFAENAM, membre du Mouvement pour l’adoption sans frontière (MASF) , ont également tenu à afficher leur « attachement au principe de l’adoption plénière ».
Enfin, l’association, qui s’était largement investie dans le Congrès national organisé en novembre par le Conseil Général de Loire-Atlantique sur le thème « l’adoption, un lien pour la vie », a organisé au cours de l’après-midi un débat sur le thème de l’abandon avec Michelle Boutin, responsable du service adoption du département, et Françoise Vallée, psychologue.
Après une rencontre avec le consul honoraire de Madagascar , Jérémie Ravahimanana , un concert du groupe BEZIZO et un dîner malgaches ont conclu cette journée très conviviale.
et là on quelque chose nous dit qu’on est arrivé
un essaim d’enfants noirs courent dans tous les sens et loin quelques grands visages pâles sont attablés
un regard sur sol “Aïna tu feras ce que tu pourras pour tes chaussures ce n’est pas très grave…”
Elle :” d’accord maman mais regarde y a des chevaux y a des chevaux !!!!!!”
la journée fut belle et joyeuse.
un grand merci pour ceux qui oeuvrent de près pour l’association, nous avons conscience d’être au niveau 1 de l’engagement ….il nous est même arrivé de ne pas payer notre adhésion.!!!!
Souhaitons que Gildas obtienne son grade de président cdi
Nous avons retrouvé des compagnons du chemin d’adoption, les petits ont grandi, les grands ont vieilli ( mais si peu!!!).. nous avons écouté regardé mangé..”c’est très bon ” a dit Nathan
Aïna a saigné du genou” et là maman c’est vraiment grave”
nous sommes partis sans dire au revoir ….. juste après le dessert, des amis nous attendaient. …et ils se faisait tard
nous sommes rentrés le lendemain juste à temps pour le cours d’escrime
au retour dans la voiture
Aïna : tu sais c’était bien de faire du poney mon mien y s’appelait comment y s’appelait mon mien mais maman comment y s’appelait mon mien ??
” je ne sais pas Aïna je ne sais pas ”
“le mien c’était zouzou” dit Nathan
C’était une belle journée !!!
Christine ,François, Nathan Aïna Loret
qui viendront pour les 20ans de l’asso s et peut être même avant!
Les 28 et 29 novembre 2008, le MASF et le Conseil Général de Loire Atlantique organisaient un colloque sur l’adoption. Pour la journée du 28, il s’agissait de la première journée scientifique jamais organisée sur le sujet en France, sous la direction de Michel Duyme et Jacques Chomilier, avec entre autres les interventions de Boris Cyrulnik et Philippe Evrard. Un succès, avec un public de plus de 350 personnes.
La deuxième journée, ouverte au grand public, a bénéficié d’une affluence record. Des personnalités au niveau national y participaient, notamment l’Ambassadeur pour l’adoption, M. Jean-Paul Monchau.
Plus de détails sur le site du Conseil Général de Loire Atlantique. Vous y trouverez entre autre la conférence de presse en vidéo avec Boris Cyrulnik, ainsi que le bon de commande pour les actes du congrès.
Le site du Ministère des affaires étrangères présente une vidéo de M. Jean-Paul Monchau, qui fait le point sur la réforme de l’adoption internationale, ainsi que sur le sens et les buts de ses missions.
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